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Les amoureux du Judaisme et d'Israël
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21 mai 2010

Hanouka : est-ce simplement une fête des lumières ?

Hanouka : est-ce simplement une fête des lumières ?
par Antoinette Bremond


Pour le Dr. Azriel Charles Merzbach c’est tout autre chose. Car cette fête a un lien avec le Temple, donc avec la Présence transcendante. Il fallait huit jours pour fabriquer une huile pure, celle qui brûlerait dans le chandelier à sept branches, « une huile qui puisse relier l’immanent de ce monde et la transcendance de Dieu. Pendant huit jours, le Temple est manipulé par la force de la transcendance. Nous sommes dans le monde du surnaturel. La même quantité d’huile pure arrive miraculeusement chaque jour... »

« Ce qui est spécial ici, c’est que ce sont des hommes qui ont apporté la fiole d’huile pure » (Ce sont des hommes qui l’ont trouvée dans un Temple souillé de paganisme) - « Le monde surnaturel ne se manifeste que parce que nous pouvons le mettre en mouvement par un acte naturel : trouver la fiole d’huile pure qui existait et qui existera toujours dans le sein du peuple juif. Grâce divine peut-être, ou force de la Torah qui est gravée dans le corps même d’Israël, car cette fiole d’huile pure, bien en place dans notre monde matériel, existera toujours, sous la forme nécessaire, dans le mouvement de l’Histoire qui se déroule. »

« Pour Beth Hillel (dont le Dr. Merzbach s’est inspiré) il faut que nous allumions chaque jour une lumière de plus pour montrer que nous n’acceptons la durée de la transcendance que le temps nécessaire, huit jours, et que nous acceptions, passé ce délai, de retourner dans notre temps immanent mais imbibé jusqu’à la moelle de cette transcendance à laquelle nous avons goûté. » Beth Hillel, à l’occasion de cette fête, rappelle un principe connu : « On doit toujours augmenter la sanctification et jamais la réduire » - C’est l’un des messages des lumières de Hanouka : « En augmentant les lumières, on augmente la sanctification. »

A nous de poser dans le quotidien des « actes physiques normaux », comme dirait le Dr. A. C. Merzbach.

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