Une amie m’a demandé : « Quelle est la différence entre la joie de Adar et la joie de Souccot ?
« Tu parles toujours de la joie et de l’amour comme les clefs des portes du ciel ! »
La joie du mois de Adar, sous le signe du poisson, a été donnée comme un don gratuit, « Quand on entre dans Adar, on redouble de joie », le printemps pointe, les narines frémissent des odeurs renouvelées, Pourim vient faire éclater la joie.
La joie de Souccot est un commandement : « A Souccot, tu ne seras que joie ».
C’est une joie bien méritée, après la fébrilité de Rosh Hashana, « a-t-on mérité de figurer dans le livre de vie! », après avoir blanchi nos âmes à Yom-ha Kippourim.
Nous nous précipitons sous la Soucca, comme des enfants, avec notre vaisselle de pique-nique, nos meubles de fortune. Nous nous sentons libérés, protégés par le toit
Divin, nous laissons la porte de la Soucca et de notre cœur, ouverts à tout le voisinage, aux amis lointains que nous n’avons pu inviter au cours de l’année.
C’est la fête de l’union, de l’amour simple et vrai.
La joie est alors une joie pure .Joie et amour, les portes du bonheur!
Essayons de garder ces sensations pour le reste de l’année 5770-2010, l’année de la délivrance personnelle et collective !
Bonnes Fêtes joyeuses et heureuses.